Mieux former pour réussir la transition numérique
On voit trop souvent l’évolution numérique à travers un prisme négatif. Celui des robots qui vont...
On voit trop souvent l’évolution numérique à travers un prisme négatif. Celui des robots qui vont prendre nos emplois ou de nos données personnelles en danger. C’est oublier ses nombreux avantages. Mais pour pouvoir en profiter, il faut révolutionner la formation professionnelle.
Les emplois ne vont pas disparaître, ils vont muter
Comme le dit l’expression, « on n’arrête pas le progrès ». Pourtant, de nombreux candidats à l’élection présidentielle semblaient considérer qu’ils pourraient s’y opposer ou tout au moins la ralentir. Pourtant, c’est une erreur, il faut faire le choix de l’accompagner. Les robots dans l’entreprise par exemple sont une mutation profonde engagée depuis plusieurs dizaines d’années. Certes, ils vont supprimer des emplois. Mais ils vont aussi en créer d’autres, à plus forte valeur ajoutée. Il ne s’agit pas là d’une prédiction mais d’un simple constat, basé sur l’étude de l’histoire.
Le problème réside toutefois dans le fait que l’on peine encore à distinguer quels seront exactement ces nouveaux emplois, quels secteurs d’activité connaîtront un véritable boom. Par ailleurs, l’analyse des transformations technologiques récentes et de leur vitesse, incite à penser que cela va aller de plus en plus vite. On pourrait fort bien connaître plusieurs révolutions technologiques massives dans les prochaines décennies. Il faut donc qu’une personne soit à même de se former à 3 ou 4 emplois et activités.
Plus d’agilité dans la construction du parcours professionnel
Le Compte Personnel d’Activité (CPA) inscrit dans la loi Travail a permis de lancer les choses dans la bonne direction. Mais il manque encore cruellement d’agilité à l’heure du numérique. Pour gagner en facilité d’usage, chacun pourrait devenir le propre prescripteur de sa formation et piloter lui-même son parcours professionnel. L’apport du numérique, déjà important, devrait par ailleurs être renforcé, pour orienter vers des organismes de formation déjà presque tous digitaux. La simplicité d’utilisation doit être au cœur du système et permettre aux utilisateurs de connaître leurs droits, choisir une formation et en effectuer lui-même le paiement en quelques clics sans passer par son employeur. De quoi réellement permettre aux Français de décider s’ils veulent prendre une nouvelle direction professionnelle.
La concurrence internationale ne fait qu’accélérer l’urgence de cette mutation. Le prochain quinquennat pourrait être décisif, il faudra donc que le nouveau président ait la vision nécessaire pour nous préparer aux mutations à venir. Mais ce n’est pas le travail d’une seule personne. A la façon du Grenelle de l’Environnement organisé par Nicolas Sarkozy, Un Grenelle de la formation, ralliant tous ses acteurs, permettrait sans aucun doute de faire émerger des propositions innovantes.
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