Vous commencez une alternance dans une nouvelle entreprise ? Au-delà de l’apprentissage des compétences, intégrer…
Examens de fin d’études : les thèses professionnelles
S’il y a un examen où il faut tout donner quand on est étudiant en deuxième année de Mastère à l’ISCAE, c’est bien celui de la thèse professionnelle. Plus qu’un examen, c’est aussi le symbole du passage de la vie étudiante à la vie active. Zoom sur cet oral et ses enjeux.
Un objectif professionnel avant tout
Thèse professionnelle. Les étudiants de dernière année de Mastère n’avaient que ce mot à la bouche tout au long du mois de juin. Et pour cause, cet examen de fin de parcours concerne toutes les filières et représente la note la plus importante pour l’obtention du diplôme (coeff. 6).
Comme toujours à l’ISCAE, l’enjeu pédagogique de cette thèse est de préparer les étudiants à la vie professionnelle en leur demandant d’identifier une problématique dans leurs alternances et d’y répondre avec un plan de développement ou de communication. Excepté pour les étudiants du Mastère Management et Stratégie des Entreprises qui doivent présenter un projet de création d’entreprise.
“La thèse est prise au sérieux par nos étudiants, car ce n’est pas fictif, c’est un travail qui est applicable immédiatement dans l’entreprise. Ça leur tient à cœur et ils s’investissent à fond dans ce projet. ” explique Nacéra Hassani, responsable pédagogique de l’école.
Pour ce qui est de l’accompagnement, l’ISCAE a mis en place des séances de suivi régulières de décembre à mai. Encadrées par les responsables des filières, c’est l’occasion de faire des points étapes (validation de la problématique, du plan), mais aussi de peaufiner les dossiers écrits ( 60 à 80 pages en moyenne) et de s’entraîner à l’oral (en plus des cours de prise de parole en public). Le tuteur ou la tutrice en entreprise ont aussi leur rôle à jouer pour guider la construction de la thèse professionnelle et soutenir l’étudiant.e.
Côté jury, le travail des futurs diplômés est évalué par un enseignant et un professionnel : “ Nous attendons du dossier et de l’oral d’y retrouver toutes les compétences acquises durant le cursus.” complète Nacéra. Les tuteurs sont aussi conviés pour assister (avec fierté) à la présentation de leurs alternants.
Nous avons demandé à Nacéra Hassani ses conseils pour les futurs étudiants qui passeront cet examen l’année prochaine, elle répond sans hésiter : “ Ayez confiance en votre travail et défendez votre projet. C’est le dernier examen de votre vie étudiante, soyez-en fier.e ! La clé de la réussite, c’est de travailler régulièrement et d’anticiper les éventuelles modifications, etc.”
6 questions à Lea Santa Frasconi
Lea Santa Frasconi est fraîchement diplômée du Mastère Pro Communication digitale et Stratégie globale de l’ISCAE. Depuis 2 ans, elle est assistante marketing et communication chez Pineappli, start-up spécialisée dans la dématérialisation et la cybersécurité. Son alternance brillamment réussie, c’est en toute logique qu’elle s’est vue proposer un CDI au sein de l’entreprise.
Après un parcours sans faute depuis son Bachelor Manager opérationnel en Marketing, elle revient pour nous sur la présentation de sa thèse et donne ses meilleurs conseils.
Quelle est la thématique de ta thèse ?
Pour ma thèse professionnelle, j’ai choisi de poser les fondements de la création d’un service de communication et de marketing au sein de Pineappli. Ceci est un défi car il faut allier l’avant-gardisme et le traditionalisme de la principauté. Les marchés sur lesquels nous évoluons (dématérialisation et cybersécurité) ont explosé depuis la généralisation du télétravail lors de la crise sanitaire.
Quand as-tu commencé ta réflexion et la rédaction ?
Notre référente avait fixé des dates butoirs pour chaque grande étape afin que l’on ne se sente pas submergé. Cependant, j’avoue que j’ai écrit ma dernière phrase sur la sellette. La réflexion concernant la problématique a débuté avant les vacances de Noël 2021 pour un début de rédaction début 2022. La date de rendu était prévue pour le 31 mai 2022. C’était intense entre l’alternance, les cours et les autres examens !
Quels sont les défis à relever quand on présente une thèse professionnelle ?
Pour ma part, le principal défi était de ne pas perdre de temps, lors de la soutenance, sur des banalités. J’ai personnellement fait le choix de n’évoquer que 3 points majeurs sur l’étude de mon marché. Cela m’a permis de gagner du temps pour présenter mes actions et dans mon cas, avec un poste à 360°, c’était primordial. Selon moi, il faut consacrer 70% de son temps aux recherches et 30 % à la présentation orale.
En quoi l’ISCAE ou ton alternance t’ont aidé dans la réalisation du projet ?
L’ISCAE m’a été d’une grande aide notamment Lucie Stépanian. Je tiens à la remercier, car elle nous a transmis sa rigueur, une compétence importante pour cet exercice.
Ton truc à toi pour gérer le trac de l’oral ?
Je crois que le meilleur moyen de gérer son trac, c’est d’avoir confiance en son travail. Il faut présenter la thèse au jury comme vous le feriez à votre N+1 en réunion. Rappelez-vous que vous maitrisez votre sujet, car vous savez de quoi vous parlez : c’est tout de même votre quotidien au travail !
Quels sont tes conseils pour les futurs M2 qui présenteront leurs thèses ?
Suivez le plan et faites-vous confiance ! Mon conseil pour l’écrit : soyez curieux sur votre activité et n’hésitez pas à interroger les employés de votre entreprise. Les recherches sont aussi sujettes à des anecdotes et c’est ce qui les rend encore plus intéressantes, car ça donne un fil conducteur pour la rédaction. Concernant l’oral, le dynamisme joue énormément. Le jury ressent quand les alternants sont heureux et ont bien travaillé. Ce serait dommage de passer à côté de cette émotion qui, je trouve, participe beaucoup à la note finale.
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