Peux-tu revenir sur ton parcours avant le Mastère Communication Digitale à l’ISCAE Nice ?
Originaire de Saint-Tropez, en terminale, j’ai commencé à m’intéresser au domaine de la communication et j’ai cherché une école sur Nice pour me former dans ce secteur. Ayant eu de très bons retours sur l’ISCAE, j’ai décidé de tenter ma chance et j’ai intégré l’école en BTS Communication. Je n’avais pas encore trouvé d’alternance à la rentrée, mais grâce à Julie Di Martino, j’ai pu rejoindre Easyparapharmacie en tant qu’assistant Trade Marketing pendant mes deux années de BTS. Cette première expérience professionnelle a été particulièrement formatrice et m’a donné envie de poursuivre dans cette voie.
J’ai ensuite choisi de continuer en Bachelor Communication toujours à l’ISCAE, cette fois en alternance chez Parcs & Sports Sud en tant que chargé de communication. Durant cette année, j’ai eu l’opportunité de gérer en totale autonomie la communication digitale et print de l’entreprise, ce qui m’a permis de développer une vraie polyvalence.
À ce stade, je sentais qu’il me manquait encore une expérience, notamment en agence, avant d’envisager de me lancer à mon compte. J’ai donc poursuivi avec deux années d’alternance au sein d’Adosis, une agence webmarketing familiale dirigée par Stéphane et Philippe Combet, qui m’ont transmis leur expertise en développement web et en référencement naturel (SEO). Cette expérience a été déterminante dans la construction de mon profil digital actuel.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer comme freelance plutôt que de rejoindre une agence ou une entreprise après ton diplôme ?
J’ai toujours eu cette envie d’être à mon compte, même si je ne savais pas exactement quand ni dans quel domaine cela se concrétiserait. Je pense que cela vient en partie de mon environnement familial, où l’on m’a toujours encouragé à prendre des initiatives et à aller au bout de mes idées. Très tôt, j’ai simplement été sensibilisé à l’importance de travailler sérieusement, d’être curieux et d’essayer de construire mes propres projets, à mon rythme. Finalement, les choses se sont faites de manière très naturelle. Après mes deux années d’alternance chez Adosis, j’ai continué à collaborer avec eux, mais cette fois sous une autre forme : j’ai lancé mon activité en freelance en créant Rankaseo, tout en maintenant un partenariat régulier avec l’agence. Cette transition vers l’indépendance s’est donc faite progressivement, sans rupture, et dans la continuité.
Quelles compétences acquises à l’ISCAE t’ont le plus aidé à devenir freelance en référencement naturel (SEO) ?
Les cours de webmarketing (SEO/SEA, rédaction web) et d’UX design m’ont beaucoup apporté, mais c’est surtout le projet de fin d’année avec un client réel qui a été déterminant. Avec mon équipe, nous avons réalisé une maquette web complète, intégrant une nouvelle arborescence, une stratégie SEO et un plan d’action avec recommandations. Ce projet m’a vraiment permis de prendre confiance en moi. C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’étais prêt à me lancer à mon compte.
Y a-t-il des cours, projets ou intervenants qui t’ont particulièrement marqué dans cette optique ?
Plusieurs intervenants m’ont vraiment marqué tout au long de mon parcours. Je pense notamment à Marc Bailet, Mohamed Zaraa et Célia Gouverneur, qui m’ont poussé à donner le meilleur de moi-même. Leurs cours et échanges m’ont aidé à approfondir mes connaissances en webmarketing, en SEO/SEA et en rédaction web, des domaines qui me servent encore aujourd’hui au quotidien.
Comment as-tu trouvé tes premiers clients ?
Mes premiers clients provenaient du partenariat avec Adosis, avec qui je collaborais déjà. Par la suite, j’ai progressivement développé mon propre réseau grâce à différents événements professionnels et en rejoignant le groupe business BNI de Saint-Paul-de-Vence, juste avant sa création.
Quelles difficultés as-tu rencontrées au début et comment les as-tu surmontées ?
Au début, comme tout jeune indépendant, j’ai rencontré quelques difficultés. La partie administrative (création d’entreprise, comptabilité, tarification) était totalement nouvelle pour moi, ce sont des aspects que l’on n’apprend pas à l’école donc j’ai dû apprendre sur le terrain. Heureusement, j’ai su qu’après ma promo, l’ISCAE a organisé des ateliers de création d’entreprise.
Mon jeune âge a parfois pu susciter des doutes, mais les réunions business hebdomadaires et les rendez-vous clients m’ont beaucoup aidé à gagner en assurance. Enfin, trouver mes premiers clients n’a pas été simple, mais avec de la persévérance et de la patience, les opportunités sont venues.
Quels conseils pratiques donnerais-tu aux étudiants de l’ISCAE qui envisagent cette voie ?
Franchement, je dirais qu’il faut surtout prendre le temps de s’organiser à sa manière. Quand on se lance en freelance, on découvre vite qu’on doit tout gérer soi-même, donc trouver son propre rythme, c’est essentiel. Pour décrocher ses premiers projets, le plus simple reste souvent d’en parler autour de soi, de montrer ce qu’on sait faire et de faire jouer son réseau, c’est ce qui m’a le plus aidé au départ. Assez vite, j’ai aussi compris qu’il fallait choisir une direction claire. Dès ma deuxième année de Mastère, j’ai décidé de me concentrer sur la création et la refonte de sites web, leur gestion, et surtout sur le référencement naturel. Avec le recul, je pense que ce choix m’a vraiment permis de me démarquer et de gagner en légitimité.
Comment vois-tu ton activité évoluer dans les prochaines années ?
Je pense que mon activité va continuer à évoluer rapidement dans les prochaines années. Avec l’intelligence artificielle, qui fait déjà partie intégrante de nos outils depuis plusieurs années, les méthodes de travail ont beaucoup changé, que ce soit en création de sites ou en référencement naturel. Je ne sais pas exactement comment tout cela va évoluer, mais je suis convaincu qu’il faudra rester curieux et s’adapter en permanence. De mon côté, j’essaie surtout de tester, apprendre et ajuster pour continuer à aider les entreprises à rester visibles et performantes sur le web.
Penses-tu que le freelancing est une voie d’avenir pour les jeunes diplômés en communication digitale ?
Je pense que le freelancing peut être une opportunité pour les jeunes diplômés, à condition de bien savoir dans quoi on met les pieds. C’est une voie qui demande beaucoup d’autonomie, de rigueur et de patience, mais qui offre aussi une grande liberté et la possibilité de se construire à son rythme.
D’après moi, se lancer juste après les études peut être intéressant si on a déjà eu des expériences concrètes en alternance ou en stage. Cela permet d’avoir une base solide avant de gérer ses propres clients et projets.
Les 5 qualités indispensables pour réussir en freelance selon Bastien
- 1. La rigueur
- 2. La curiosité
- 3. La patience
- 4. La persévérance
- 5. L’écoute et l’authenticité